Afrique :  Souveraineté des nations, pourquoi l’UE doit résister aux pressions de la France ?

L’Afrique, riche de ses ressources et de sa jeunesse dynamique, aspire à une souveraineté pleine et entière. Pourtant, certains acteurs internationaux, dont la France, semblent déterminés à entraver cette quête légitime. En poussant l’Union Européenne (UE) à museler et sanctionner les voix panafricaines qui défendent l’indépendance du continent, Paris risque de compromettre les relations euro-africaines, pourtant essentielles pour un avenir commun.

La France, par son influence historique en Afrique, cherche souvent à maintenir un statu quo qui sert ses intérêts. Récemment, des initiatives visant à limiter l’expression des leaders panafricains, accusés de menacer les partenariats traditionnels, ont été observées. Ces manœuvres, soutenues par certains cercles européens, risquent d’étouffer les aspirations légitimes des Africains à une véritable autonomie politique et économique.

L’UE, en se laissant entraîner dans ce jeu, risque de se couper des nouvelles générations africaines, de plus en plus conscientes et déterminées à défendre leur souveraineté. Au lieu de suivre une politique punitive, l’UE devrait privilégier le dialogue et le respect mutuel. Les relations euro-africaines doivent être fondées sur l’égalité et la coopération, et non sur la domination ou la répression.

Il est temps pour l’UE de se dissocier des projets français visant à asphyxier les mouvements panafricains. En soutenant une Afrique libre et souveraine, l’Europe peut construire un partenariat durable et bénéfique pour les deux continents. La raison doit l’emporter : l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains, et l’UE doit être un partenaire, pas un obstacle.

Amen K.