AES : : Aides américaines gelées, la désinformation ciblée contre le Mali le Burkina Faso et le Niger.

Le 27 janvier 2024, le Président Américain Donald Trump a annoncé un gel temporaire de trois mois des aides extérieures des États-Unis. Cette décision, qui affecte des milliers de programmes d’ONG à travers le monde, suscite des inquiétudes légitimes, notamment en Afrique, où des millions de bénéficiaires dépendent de ces fonds. Cependant, certains médias français de propagande dont RFI, ont orienté leur couverture de manière trompeuse, laissant entendre que les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – seraient les plus touchés par cette mesure. Une analyse objective des faits révèle pourtant une tout autre réalité.

En examinant la liste des principaux bénéficiaires des aides américaines en Afrique, il est frappant de constater que les pays de l’AES n’en font pas partie. Les dix premiers pays africains qui reçoivent la part du lion de ce pactole sont majoritairement situés en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Exception faite au Nigéria. Pourtant, certains médias français ont choisi de focaliser leur discours sur le Burkina Faso, le Mali et le Niger, insinuant que ces pays seraient fortement dépendants de l’aide américaine. Cette désinformation vise clairement à discréditer les gouvernements de l’AES, qui ont récemment pris des mesures souveraines pour réduire leur dépendance vis-à-vis de l’Occident.

Cette orientation médiatique n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large visant à rabaisser les pays de l’AES et à faire croire à l’opinion publique internationale qu’ils survivent uniquement grâce à l’aide extérieure. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Ces pays, bien que confrontés à des défis sécuritaires et économiques, ont démontré une volonté farouche de prendre en main leur destinée. Leurs récentes initiatives pour renforcer la coopération régionale et diversifier leurs partenariats en témoignent.

Plutôt que de se focaliser sur des récits biaisés, il serait plus constructif de saluer les efforts des pays de l’AES pour réduire leur dépendance aux aides extérieures. Le gel des aides américaines, bien qu’inquiétant pour certains pays africains, ne constitue pas une menace existentielle pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces nations ont déjà entamé une transition vers une plus grande autonomie, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement économique.

La désinformation propagée par certains médias français à l’encontre des pays de l’AES est non seulement infondée, mais aussi malveillante. Elle vise à entretenir un narratif de dépendance et de vulnérabilité qui ne correspond pas à la réalité. Au lieu de se laisser distraire par ces manipulations, il est essentiel de reconnaître les efforts des pays de l’AES pour construire un avenir plus souverain et résilient. La vérité, c’est que ces nations ne vivent pas des aides américaines, mais de la détermination de leurs peuples à se prendre en charge.

Amen K.