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Burkina Faso : Des Révélations sur les malversations financières Massives au détriment du peuple entre 2001 et 2022.

Burkina Faso : Des Révélations sur les malversations financières Massives au détriment du peuple entre 2001 et 2022.

Le Burkina Faso se trouve une fois de plus confronté à des révélations accablantes sur des détournements de fonds publics et des abus de pouvoir qui ont sapé les fondements de son développement économique. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a mis en lumière des pratiques de privatisation douteuses, notamment celle de la SOCGIB (Société de Construction et de Gestion Immobilière du Burkina), qui illustre la profondeur des malversations financières ayant appauvri l’État burkinabé.

En 2001, la privatisation de la SOCGIB a permis à la société AZIMO, dirigée par Madame Alizetta Ouedraogo Di Cando, de s’accaparer un patrimoine immobilier estimé à plus de 3 208 parcelles, dont une majorité déjà bâtie. Cependant, au lieu de gérer de manière transparente cet héritage national, AZIMO a procédé à des ventes et hypothèques massives, générant des revenus de plus de 7 milliards de francs CFA en cinq ans. Ces transactions douteuses ont révélé des mécanismes illégaux, où le paiement de la privatisation était principalement financé par la revente des biens publics.

L’ampleur des abus est stupéfiante : des milliers de parcelles et des centaines d’hectares de terres ont été cédés à des sociétés appartenant à des proches de l’ancienne direction de la SOCGIB. De 2017 à 2022, alors que les ventes de parcelles atteignaient 24 milliards de francs CFA, les impôts perçus par l’administration fiscale ne dépassaient pas 83 millions. Des transactions scandaleuses, comme la vente de 700 parcelles pour une somme dérisoire de 50 millions, témoignent d’un mépris total des règles de bonne gouvernance.

Pire encore, ces détournements de fonds profiteraient aujourd’hui à des individus impliqués dans des activités de déstabilisation et de financement du terrorisme, aggravant l’insécurité qui ronge le pays. Le gouvernement de transition, déterminé à restaurer l’intégrité et la transparence, s’est engagé à poursuivre en justice tous les responsables et complices de ces crimes économiques.

Face à ces injustices, le peuple burkinabé est invité à dénoncer les abus et à s’abstenir de tout achat auprès des sociétés impliquées. La transition place la justice et l’équité au cœur de ses actions pour redonner espoir et dignité à la nation. Il est temps de tourner la page sombre de la corruption et de bâtir un Burkina Faso prospère et intègre.

Amen K.

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