Burkina Faso / Civisme fiscal : Un devoir citoyen pour le développement du pays.

Ce jeudi 6 mars 2025, dans le cadre des Journées de l’exemplarité fiscale, la Direction générale des impôts (DGI) a organisé une opération symbolique à la Primature. Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a donné l’exemple en s’acquittant de ses obligations fiscales, lançant ainsi un appel solennel au civisme fiscal à l’ensemble des Burkinabè. Cet événement marque une étape importante dans la sensibilisation des citoyens à l’importance de payer leurs impôts.

Payer ses impôts est bien plus qu’une obligation légale : c’est un acte de citoyenneté et de solidarité nationale. Les ressources fiscales collectées permettent à l’État de financer des projets essentiels pour le développement du pays. Que ce soit la construction d’écoles, de centres de santé, de routes ou encore l’amélioration des services publics, chaque contribution fiscale participe directement à l’amélioration des conditions de vie de tous les Burkinabè.

Le civisme fiscal est également un pilier de la justice sociale. Lorsque chaque citoyen et chaque entreprise paient leur juste part d’impôts, cela réduit les inégalités et permet une redistribution plus équitable des richesses. En contribuant aux finances publiques, les citoyens deviennent acteurs du développement national et renforcent la transparence et la redevabilité de l’État.

En cette période où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis, notamment sécuritaires et économiques, la mobilisation de ressources internes est cruciale. Les impôts permettent de réduire la dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure et de renforcer la souveraineté nationale.

Le Premier ministre a rappelé que le civisme fiscal est un devoir pour tous, quel que soit son statut social. En payant leurs impôts, les Burkinabè contribuent à bâtir un avenir meilleur pour les générations futures.

Il est temps que chaque citoyen prenne conscience de son rôle dans la construction nationale. Payer ses impôts, c’est participer à l’édification d’un Burkina Faso plus fort, plus juste et plus prospère.

Amen K.