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Burkina Faso / AES : Manifestations populaires, un an après le retrait de la CEDEAO, un vent de renaissance pour le peuple.

Burkina Faso / AES : Manifestations populaires, un an après le retrait de la CEDEAO, un vent de renaissance pour le peuple.

Un an après leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger sont descendues massivement dans les rues pour célébrer cette rupture historique. À Ouagadougou, la capitale burkinabè, une foule immense s’est rassemblée pour marquer cette date symbolique, vue comme le début d’une nouvelle ère pour ces pays.

Pour de nombreux manifestants, cette sortie de la CEDEAO est bien plus qu’un simple retrait institutionnel : elle représente une véritable renaissance. En effet, depuis leur départ de l’organisation régionale, ces États ont consolidé leur coopération à travers l’Alliance des États du Sahel (AES), une structure qui se veut indépendante et souveraine face aux influences extérieures.

Les discours prononcés lors de ces rassemblements ont mis en avant les avancées enregistrées depuis le départ de la CEDEAO. Les populations saluent une plus grande autonomie dans la prise de décisions politiques et stratégiques, notamment en matière de sécurité et d’économie. « Nous avons repris notre destin en main », scandaient certains manifestants, brandissant des drapeaux des trois pays.

Au-delà des discours, l’AES a posé des actes concrets pour renforcer son indépendance. Sur le plan militaire, le bloc a mis en place une coopération renforcée contre le terrorisme, avec des opérations conjointes entre les armées des trois États. Sur le plan économique, les dirigeants de l’AES travaillent à développer de nouvelles alliances stratégiques en dehors de la CEDEAO, notamment avec d’autres partenaires africains et internationaux.

Cependant, malgré cet enthousiasme populaire, des défis demeurent. L’absence d’une structure économique régionale remplaçant efficacement la CEDEAO pose encore des questions sur les échanges commerciaux et la stabilité monétaire. Mais pour les citoyens de l’AES, ces obstacles sont surmontables, et le chemin vers une souveraineté retrouvée est déjà bien engagé.

Un an après le retrait de la CEDEAO, le Burkina Faso, le Mali et le Niger affirment plus que jamais leur volonté de construire une nouvelle dynamique régionale, fondée sur l’indépendance, la solidarité et la résilience.

Amen K.

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