Le Mali a entamé un nouveau chapitre de sa vie politique ce vendredi 22 novembre, avec la passation de service entre Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre sortant, et son successeur, le général de division Abdoulaye Maïga. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de la Primature en présence du directeur de cabinet adjoint par intérim, Youssouf Sanogo, dans une atmosphère marquée par le respect et le professionnalisme.
Choguel Kokalla Maïga, limogé mercredi par le président de la transition malienne, le général Assimi Goïta, a adressé des mots d’encouragement à son successeur. « Vous connaissez déjà le fonctionnement de la machine. Je vous remercie et vous souhaite bon courage », a-t-il déclaré, illustrant une transition harmonieuse.
Le général Abdoulaye Maïga, nommé Premier ministre jeudi, avait déjà assuré l’intérim de son prédécesseur en 2022, lors de son hospitalisation. En prenant ses fonctions, il a rapidement formé un gouvernement de 28 membres, avec un décret présidentiel diffusé à la télévision nationale. Ce remaniement a vu le départ de sept ministres, tout en conservant une forte représentation militaire à des postes stratégiques. Le Général Sadio Camara reste ministre de la Défense, tandis que le Général Daoud Aly Mohammedine conserve le portefeuille de la Sécurité.
Parmi les 28 membres, trois femmes figurent dans cette nouvelle équipe, dont le Colonel Assa Badiallo Touré, nommée ministre de la Santé. Abdoulaye Diop, quant à lui, continue à diriger les Affaires étrangères..
Le nouveau gouvernement devra relever d’importants défis, notamment la lutte contre l’insécurité, le renforcement de l’administration publique et la poursuite du processus de transition politique. Ce remaniement, bien que stratégique, sera scruté de près par les citoyens et la communauté internationale. Le général Abdoulaye Maïga est désormais au centre des attentes pour stabiliser le pays et le conduire vers un horizon meilleur.
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